Ce jeudi restera dans nos mémoires comme une belle journée de printemps et... d'espoirs. Au lendemain de l'occupation pacifique mais réussie (puisque fortement médiatisée) du golf de Nantilly, deux autres événements sont venus regonfler le moral des troupes.
Dès 9 h, la secrétaire du CHSCT était à la barre du tribunal de grande instance, traduite en référé par la direction, pour avoir refusé de signer une convocation. Malgré l'opposition de la partie adverse, elle a obtenu le renvoi de l'affaire au 12 avril, soit au lendemain de la décision attendue du tribunal de commerce du Havre.
Ouf de soulagement
Le CE, qui devait se tenir à 9 h lui aussi, mais a été retardé du fait de ce rendez-vous judiciaire, a appris par Me Hess, administrateur judiciaire, l'existence d'un repreneur potentiel. En effet, l'offre des sieurs Ellie et Huertas (anciens dirigeants de la Socpresse) a été jugée recevable, bien qu'incomplète à ce jour. De ce fait, le plan social de notre directeur, surdimensionné, a été immédiatement suspendu. Une gifle, pour cette direction en qui le personnel n'avait plus aucune confiance (cf vos motions de défiance). Cette offre de reprise permettra à Me Hess de demander au tribunal de commerce, le 11 avril prochain, la prolongation de la période d'observation pour deux mois. Le temps, pour le comité d'entreprise, d'examiner l'offre de reprise présentée, ou tout autre qui surviendrait, si par hasard Rossel venait à sortir du bois.