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  • : Le blog de Le SNJ de la SNIC
  • : Syndicat national des journalistes à Paris Normandie, Havre-Libre, Havre-Presse et progrès de Fécamp
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Les élus du syndicat national des journalistes de la  Société normande d'information et de communication (ex-Société normande de presse, d'édition et d'impression ou SNPEI)  vous proposent ce blog. Essentiellement à destination des salariés de Paris-Normandie, du Havre-Libre, du Havre-Presse, de Liberté-Dimanche (et de ses avatars) et du Progrès de Fécamp, ce blog a pour ambition de vous apporter les informations syndicales de l'entreprise, à l'exclusion des résultats économiques pour des raisons de confidentialité.
Le directeur de publication de ce blog est : Benoît Marin-Curtoud (snj_snic@yahoo.fr et b.marincurtoud@presse-normande.com). Les commentaires postés sur ce blog seront, le cas échéant, modérés, le SNJ se devant de respecter les lois sur la presse, sur la diffamation, sur la propriété intellectuelle.

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Face aux difficultés -qu'elles soient économiques ou déontologiques - qui rendent l'exercice du métier de journaliste de plus en plus difficile, face à la crise économique tout court, les élus de la SNIC vous proposent ce blog. Un outil pour vous permettre de réagir, d'exprimer vos attentes.
N'hésitez plus, syndiquez-vous !

 

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 14:21

Extrait des questions au gouvernement, séance du mardi 6 mars 2012

Situation de la presse écrite
M. le président. La parole est à M. Jean-Paul Lecoq, pour le groupe de la Gauche démocrate et républicaine.
M. Jean-Paul Lecoq. Monsieur le Premier ministre, après la disparition de France Soir et de La Tribune, les difficultés récurrentes de la presse nationale, en particulier de la presse d’opinion, et les difficultés de la distribution, aujourd’hui, ce sont Paris Normandie, Havre Libre, Havre Presse, Le progrès de Fécamp, Havre Dimanche, Liberté Dimanche – propriété du groupe Hersant – qui sont en dépôt de bilan !
M. Jean-Pierre Brard. Heureusement qu’il reste L’Humanité !
M. Jean-Paul Lecoq. En aucun cas ne sont en cause les zones de diffusion ni les qualités professionnelles des personnels. La raison du dépôt de bilan est le choix de Nicolas Sarkozy, après les états généraux de 2008, de continuer à restructurer et à concentrer la presse écrite, audiovisuelle et numérique entre les mains de grands groupes industriels et financiers. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) L’intervention de l’État ne saurait se cantonner à cautionner les transactions commerciales qui ont eu lieu entre les banquiers dans les locaux du ministère des finances et au Conseil interministériel de restructuration industrielle, le groupe Hersant se désengageant de France pour privilégier son groupe suisse avec le groupe Rossel, acquéreur potentiel des titres normands.
Il est donc juste que se tienne, sous l’égide de votre ministère, une négociation nationale avec la représentation syndicale des salariés, les directions de Hersant et de Rossel, afin de trouver un accord sauvegardant les titres, les emplois et l’avenir du pluralisme dans la presse d’information en Normandie, mais plus largement sur tous les territoires concernés par les restructurations en cours. En effet, la presse n’est pas une marchandise banale. La presse écrite – qui nourrit les nouveaux médias, je le rappelle – concourt à la construction citoyenne et aux droits démocratiques. Le refus de sa mise sous tutelle par la haute finance ou par le pouvoir étatique est une des conditions pour remplir cette mission d’intérêt général et républicain.
À l’opposé des choix du Président de la République en 2008, ne pensez-vous pas qu’un tel objectif appelle une loi développant les principes modernes et constitutionnels affirmés à la Libération ? C’est ce choix de gauche que nous portons avec le Front de gauche. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR et sur plusieurs bancs du groupe SRC.)
M. le président. La parole est à M. le ministre de la culture et de la communication.
M. Frédéric Mitterrand, ministre de la culture et de la communication. Monsieur le député, revenons d’abord à quelques idées simples : aucun gouvernement n’a autant fait pour la presse que le gouvernement actuel (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR), avec au moins 400 millions d’euros dépensés chaque année pour soutenir la presse, des aides directes, l’allégement des cotisations, le moratoire sur les tarifs postaux, les réformes des instances professionnelles et réglementaires, le soutien à l’édition numérique et le soutien à la formation.
Le groupe Hersant Médias, qui publie Paris Normandie, rencontre en effet de graves difficultés : le chiffre d’affaires du groupe s’est littéralement effondré et son niveau d’endettement fait encore l’objet de négociations très tendues avec le pool bancaire. Il faut rappeler qu’en Normandie, seulement 18 % des habitants achètent un journal. J’ai rencontré Philippe Hersant : je lui ai rappelé sa responsabilité sociale en tant qu’actionnaire à la suite de la mise en redressement judiciaire de ses quotidiens normands ; il m’a parlé des négociations bancaires extrêmement rudes qu’il mène, du redressement général du groupe par des cessions d’actifs et du rapprochement avec un groupe d’origine belge ; je lui ai demandé d’engager au plus vite un dialogue constructif avec les organisations syndicales et lui ai rappelé toute l’attention portée par les pouvoirs publics à l’avenir de Paris Normandie et des emplois qui y sont rattachés. Cette semaine, mon cabinet recevra des représentants du personnel,…
M. Patrick Lemasle. Quelle chance !
M. Frédéric Mitterrand, ministre. …dont je comprends profondément le désarroi. Ce ne sera pas la première fois, puisque j’ai reçu ceux de France Soir et ceux de La Tribune. (Exclamations sur de nombreux bancs du groupe SRC.)
Dans tous les cas, le groupe Hersant Médias doit absolument préserver son activité historique en Normandie. Mais le chemin est étroit. Tout doit être mis en œuvre pour rétablir la situation aujourd’hui dégradée et préserver ces quotidiens, symboles d’une grande presse régionale et pour la plupart issus de la Résistance. Je m’y emploie constamment ! (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP.)

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 10:01

Dernières nouvelles selon le quotidien La Tribune, sur le rapprochement entre Rossel et GHM. L'accord est finalisé, il prévoit un remboursement de la dette jusqu'en 2019, détaille que l'actionnaire Philippe Hersant rachète en son nom propre les parts de GHM que le groupe possédait en Suisse mais émet un bémol. Si GHM se trouvait dans l'incapacité d'honorer sa dette, une part du groupe reviendrait aux banques. On se scandalisera enfin que les salariés de GHM aient pendant des années, par leur travail, financé un golf qui demain sera propriété des seuls héritiers. On ignore le montant de la transaction.

Début de l'article de la Tribune : "Hersant Médias et ses dix-sept banques créancières ont fini par parvenir à un accord sur le plan de restructuration du groupe de presse qui s'élevait à plus de 200 millions d'euros. Hersant va pouvoir fusionner avec Rossel et donner naissance au troisième groupe de presse régionale.

La partie de poker semble bel et bien terminée. Hersant Médias a fini par obtenir vendredi soir à l'arraché un accord avec ses dix-sept banques à qui elle devait quelque 215 millions d'euros, a-t-on appris de sources proches du groupe de presse. Le protocole d'accord doit être signé en début de semaine prochaine et il faudra ensuite encore environ trois mois pour que ces accords entrent effectivement en vigueur."

 

La suite :


http://www.latribune.fr/technos-medias/medias/20111202trib000668567/hersant-trouve-enfin-un-accord-avec-ses-banques.html


 

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 17:41

Sous le titre  "Hersant et ses banques ont trouvé un accord", les Echos de ce jour annoncent que le rapprochement entre GHM et Rossel est acté. Si ce rapprochement permet la constiution du 3e groupe de presse français, il a été arraché aux banques sous des conditions difficiles. Cessions en pagaille, dont les titres polynésiens et calédoniens, cession de SDV (gérant les plateformes de sites internet) et obligations remboursables en action sont au programme.

Du côté de la SNPEI (Paris Normandie, Havre-Libre, Havre Presse, Progrès de Fécamp et Liberté Dimanche), si ce rapprochement donne une perspective d'avenir, parce qu'à terme ces titers sont censés intégrer ce nouveau groupe, l'avenir immédiat va être difficile. Une "restructuration" synonyme de destruction d'emplois serait en cours de gestation afin de forcer les titres normands au retour à l'équilibre. Le SNJ, premier syndicat de la profession, demeure très vigilant face à cette perspective.

 

 

 

Voici l'article des échos...

 

La dette du groupe Hersant Média sera restructurée, ce qui ouvre la voie au rapprochement des quotidiens régionaux du groupe (« Nice Matin », « L'Union »), avec ceux du belge Rossel (« La Voix du Nord »).

C'est la fin d'un long  marathon, qui a duré plus de deux ans et s'est achevé hier soir, après des heures passées en réunions ces derniers jours : Philippe Hersant et ses banques créancières sont parvenues à se mettre d'accord sur le plan de restructuration de la dette du groupe Hersant Média (GHM), qui s'élevait à plus de 200 millions d'euros. Un protocole d'accord doit être signé la semaine prochaine. La restructuration qui donnera lieu à un montage complexe, à plusieurs étages, permettra à Philippe Hersant et à ses banques de sortir d'une situation inextricable, dont la seule autre issue était le dépôt de bilan.
L'accord permettra notamment à GHM de mettre en oeuvre son alliance avec le groupe belge Rossel, consistant à réunir au sein d'une société commune des journaux de presse quotidienne régionale (« La Voix du Nord », apportée par Rossel, « Nice Matin », « Corse Matin », « L'Union », apportés par GHM) afin de constituer le troisième groupe français de presse quotidienne régionale. Ce rapprochement stratégique était en effet conditionné à la restructuration de la dette de GHM.

 

La suite sur le site des Echos, c'est ici :

 

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0201775741994-hersant-et-ses-banques-ont-trouve-un-accord-257578.php

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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 22:14

Les dernières nouvelles selon un site marseillais plutôt bien informé habituellement.

 

"L’avenir du Groupe Hersant Média (GHM) – un des principaux groupe de presse régionale en France et actionnaire de La Provence – est en train de se jouer en ce moment au ministère de l’Economie et des Finances. Encore hier, la négo a duré toute la journée à Bercy, mais aucun accord n’a été trouvé. Les données du deal sont connues : GHM étranglé par une dette bancaire de 200 millions d’euros, cherche à fusionner une partie de ses actifs (La Provence, Nice Matin, Corse-Matin, l’Union de Reims, l’Est Républicain, l’Aisne Nouvelle), avec le groupe Belge Rossel qui apporterait de son côté ses 65% de la Voix du Nord et du Courrier Picard, dans une société commune détenue à 50/50 par les deux groupes, mais qui serait managée par les Belges.

Le spectre du dépôt de bilan

Vendredi dernier, la journaliste média de La Tribune Sandrine Bajos lançait une vraie bombe en annonçant qu’un dépôt de bilan de GHM, faute d’avoir trouvé un accord entre GHM et ses banquiers était possible. Car les belges de Rossel veulent bien des actifs de GHM, mais pas de ses dettes. Du coup, Messier et Hersant font pression sur les banquiers pour qu’ils s’assoient sur une partie des 200 millions. Mais le timing est très mauvais pour le clan Hersant.

Car entre-temps, leur filiale de presse gratuite, la Comareg vient d’être liquidée, entrainant le licenciement de 1600 salariés. Et les Hersant semblent trainer des pieds pour participer à l’indemnisation de leurs ex-salariés, notamment en allant au-delà de leurs indemnités légales, malgré des engagements qui auraient été pris auprès de Xavier Bertrand, ministre du Travail, comme le dénoncent les syndicats de la Comareg sur leur blog crée pour l’occasion".

 

 

La suite sur :

 

http://www.marsactu.fr/2011/11/22/ou-va-le-groupe-hersant-media-actionnaire-de-la-provence/

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 21:44

La presse a ces dernières semaines beaucoup évoqué le mariage GHM-Rossel et mis en doute faisabilité d'une telle union. La réunion qui s'est tenue ce jour, sous l'égide du gouvernement, entre les banques, GHM et Rossel a eu des résultats mitigés à en croire l'AFP et le Figaro. 

 

Les liens : 

http://www.lefigaro.fr/medias/2011/11/20/04002-20111120ARTFIG00242-jour-j-pour-le-groupe-hersant-media.php

 

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jS7VwY1ZecbeUSa7gv8X0iqh4eyg?docId=CNG.f565dc664e7eb5b973e939cc73ff4db1.171


Le Figaro écrit ainsi :

"La réunion qui s'est tenue à Bercy lundi après-midi sur l'avenir du groupe propriétaire de Paru-Vendu n'a pas abouti. Les discussions entre les banques créancières, Hersant Media et le repreneur potentiel, le groupe Rossel, continuent.

Pour rapprocher son groupe avec Rossel, le premier groupe de presse francophone en Belgique (Le Soir, mais aussi la Voix du Nord en France), Hersant Médias - GHM à tête de 27 quotidiens régionaux- devait trouver un accord avec ses 17 banques créanciers à qui il doit près de 200 millions d'euros. Tout ce petit monde était réuni lundi après-midi à Bercy sous l'égide du Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI) pour tenter de trouver une solution. Et finaliser un accord annoncé en grandes pompes le 12 octobre dernier, qui doit donner naissance au 3ème groupe de presse régionale.

Mais Rossel qui ne souhaite pas s'adosser «à un partenaire sous pression financière» commençait à s'agacer ces derniers temps. Il ne voyait pas d'un très bon oeil ces négociations s'éterniser et pour beaucoup, ce rendez-vous était qualifié de la «dernière chance». Et bien non. «Aucun n'accord n'a été trouvé mais d'autres réunions sont d'ores et déjà prévus avec les banques mais aussi avec Rossel, preuve qu'il y a une vraie volonté d'aboutir», confiait lundi soir à «La Tribune», un porte-parole d'Hersant.

Hersant qui souhaitait un abandon de créance de l'ordre de 100 millions d'euros a revu ses prétentions à la baisse à 60 millions d'euros. Un effort insuffisant, estiment les banques qui n'entendent pas financer cette opération en échange de rien. Une transformation des créances en participation aurait été évoquée à Bercy."

 

Pour sa part l'AFP précise que si l'accord n'aboutissait pas,  "si Rossel devait jeter définitivement l'éponge, se poserait alors la question d'un démantèlement de GHM, pôle par pôle ou titre par titre, à moins que le groupe aille directement au redressement voire à la liquidation judiciaire".

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 21:41

Compte-rendu du comité de groupe GHM du 15 novembre 2011

D'un côté, Dominique Bernard et Xavier Journoud, venus remplir une obligation légale. De l'autre, les élus au comité de groupe invités à entendre le pourquoi de la chose du comment de la liquidation, le 3 novembre dernier, du pôle gratuit d'Hersant Média. Ambiance surréaliste, donc, bien qu'obligatoire, ce mardi 15 novembre à Torcy ! Absents, les délégués-chômeurs de la Comareg avaient fait le choix, sans doute, de ne pas revivre une deuxième mise à mort, contrairement à leurs homologues d'Hebdoprint, certes abattus mais toujours pugnaces. Il se dégageait de l'atmosphère un sentiment d'après funérailles, fait de tristesse partagée, de réconfort distillé et d'espérance en la vie qui se doit de continuer. La vie, pour quelques-uns des jetés à la rue, passera peut-être par une solution locale. A Lomme, dans le Nord, les salariés de l'imprimerie s'organisent pour relancer leur ancienne boîte, "Inter 59", sous forme d'une Scop. A Tinqueux, les élus locaux ne veulent pas voir mourir un de leur pan industriel. Ils ont demandé à rencontrer Dominique Bernard et ce sera chose faite dans les prochains jours. Combien, sur les 1.650 salariés en perdition, mûrissent-ils l'espoir de pouvoir rebondir rapidement ? Quelques dizaines, guère plus. Quid des autres, de tous les autres ? Une petite délégation de licenciées de la région parisienne a demandé à intervenir à ce comité de groupe extraordinaire. Une seule question sur les lèvres : "Que va faire GHM , que va faire Philippe Hersant, pour le financement et le reclassement des salariés ? Réponse embarrassée de Dominique Bernard : "GHM n'a plus le cash nécessaire et je ne peux pas parler au nom de l'actionnaire sauf à vous faire part de sa responsabilité morale". Affirmation du DG, la balle est désormais dans le camp du liquidateur, Me Bruno Walczak, lequel pourrait disposer encore de quelques millions sur les quatorze versés (ou en passe de l'être) par GHM ces dernières semaines au titre des indemnités post-liquidatoires. Incompréhension et colère des répudiés. Solidarité sous forme de constat par ailleurs : "On doit d'être dans la m... aujourd'hui à des incompétents". "Le basculement sur le web est destructeur d'emplois", s'est défendu Dominique Bernard. Une page est tournée, une autre va s'écrire prochainement, concernant le pôle payant (4.500 emplois). L'ordre du jour du comité de groupe ne prévoyait pas de communication sur les tractations en cours entre Rossel, GHM, le CIRI et les banques. Dominique Bernard s'est donc refusé à toute déclaration officielle. Pour s'en faire une idée, reprenez les écrits de la presse spécialisée de ces derniers jours, lisez Le Canard Enchaîné de ce mercredi, interrogez-vous sur la part entre pression et obligation de résultat, intéressez-vous au bluff sans perdre de vue les réalités, et vous vous "rapprocherez" de la vérité vraie.

lLes élus SNJ au comité de groupe

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 20:22

 Un comité de groupe GHM a eu lieu ce jour à Paris. Les récentes annonces concernant un éventuel rapprochement entre GHM et Rossel ont été au centre des débats. Votre délégué syndical SNJ a porté les interrogations de l'assemblée générale face à la direction du groupe GHM et de Dominique Bernard en particulier. Voici les éléments d'information qui en ressortent. D'autres informations devront nécessairement être annoncées lors du CE du 3 novembre.L'annonce de la vente du pôle normand avait été faite lors du comité de groupe de septembre.Au 21 octobre, il est toujours à vendre. Selon Dominique Bernard, Paris Normandie a un problème de pertes récurrentes et GHM travaille sur un plan de développement pour retrouver l'équilibre, avec des investisseurs qui participeraient à la piste du multimédia. Ces discussions sont toutefois bien moins avancées que celles concernant le rapprochement entre GHM et Rossel.La vocation du pôle est de rejoindre la «  société nouvelle » dans un délai inconnu.Toujours selon Dominique Bernard, cela va passer par une restructuration dont le point de départ est une baisse des charges, donc des effectifs. L'intégration dans la « société nouvelle » ne pouvant se faire qu'après cette étape plus un retour au minimum à l'équilibre.Pour Dominique Bernard, Paris Normandie reste dans GHM et sa mise en redressement judiciaire n'est pas d'actualité.Toutes les interrogations des salariés du pôle normand ne sont pas levées. Il faudra demeurer mobilisés pour obtenir rapidement des réponses.

 

 

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 16:43

Suite à notre dernier post, la direction de Paris Normandie a fait savoir que l'entreprise n'était pas en cessation de paiement. Tant mieux. Le groupe GHM (Groupe Hersant Media) a confirmé avoir un projet de rapprochement avec le Belge Rossel pour créer une holding dont Rossel serait l'opérateur et qui comprendrait la totalité des titres actuellement détenus par GHM, sauf Paris Normandie.

Le titre normand aurait vocation  à rejoindre cette holding une fois que ses finances auront été rétablies. Elles sont aujourd'hui dans le rouge. Dans l'inervalle, le titre resterait sous le contrôle exclusif de GHM.

Deux, voire trois scenarios existent. L'apurement du déficit chronique passe, selon le groupe et l'entreprise, par une restructuration, synonyme bien que le mot n'ait pas encore été lâché, de licenciements. Un PSE, donc. A quel horizon ? Combien de postes ? Le SNJ sera très vigilant.

On peut aussi redouter un scénario à la Comareg, où le PSE est passé par le tribunal de commerce et une cessation de paiements puis une période d'observation... D'où les informations sorties chez nos confrères de RTL et des Echos évoquant une faillite ou un dépôt de bilan de l'entreprise ? Les Echos ont d'ailleurs sourcé ces informations comme provenant de chez GHM dans leur édition papier de vendredi.

Enfin, on peut aussi craindre que l'isolement dans lequel va être plongé le titre Paris-Normandie (si le rapprochement GHM - Rossel est validé) peut lui devenir fatal.

Les mois à venir seront décisifs.

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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 17:52

Les camarades SNJ de Nice-Matin nous font suivre le communiqué suivant :

 

GHM n’a pas mis un centime dans notre roto, le SNJ ne l’oublie pas !

La méthode Coué, c’est ainsi que GHM entend nous manager. On va s’amuser, nous disait-on il y a quelques jours. Propos de rentrée sensés nous faire oublier que le meilleur des mondes journalistique est loin. Pire qu’il est, chaque jour un peu plus dégradé, rapiécé avec des bouts de chandelles éditoriales, de gestion ou managériales. Nous avons donc, comme l’ensemble des salariés de Nice-Matin, Var-Matin, le sentiment qu’hélas, avec GHM, le pire est toujours devant nous.

Parlons de cette nouvelle rotative et de la fête à l’innovation industrielle qui s’annonce au siège. Sur le fond, nous sommes ravis qu’enfin, dix ans après les promesses non tenues de Lagardère et trois ans après les promesses non tenues et très cher payées de GHM, la machine soit là.

Au sein de l’intersyndicale et avec la coopé, nous nous sommes battus pour que cette modernisation industrielle voit le jour. Mais nous ne sommes pas oublieux ! Et surtout nous ne voudrions pas prendre le risque, le jour où de cette inauguration officielle, d’entendre l’insupportable.

Que la direction du groupe Nice-Matin invite ce jour là, notre cher pdg, Dominique Bernard est sans doute dans l’ordre des choses. Que notre cher pdg, Dominique Bernard vienne ici parader, là en revanche c’est insupportable.

Inutile de refaire le match des défaillances de notre cher pdg , de rappeler qu’il a failli a ses engagements pendant que nous renoncions à nos droits à dividendes pour 12 ans, que nous étions contraints de travailler toujours plus à toujours moins, que nous étions otages d’une modération salariale qui court toujours jusqu’à la fin de l’année.

Inutile de rappeler que pour se sauver, GHM tenta de vendre nos bijoux de familles - le siège de Nice-Matin. Et qu’au risque de mettre notre entreprise en danger, GHM nous laissa in fine payer seul cet outil industriel dont il avait juré vouloir nous doter.

Inutile de préciser que GHM fait comme si de rien n’était, comme s’il était toujours notre sauveur, comme si nous lui devions tout.

Du coup, le SNJ ne saurait supporter qu’en coupant le ruban de la nouvelle rotative, on puisse nous rejouer la scène du "merci GHM". Ce serait intolérable. Plutôt que de prendre le risque de prendre un coup de chaud, le SNJ a décidé de ne pas participer à cette fête. C’est parce que nous sommes raisonnables que nous ne serons pas présent ce jour-là. Déterminés à ne plus rien accepter, à ne plus tolérer même symboliquement ces mensonges là.

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 18:42
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Communiqué des élus SNJ
au comité de Groupe Hersant Média

 

COURAGE FUYONS !

 

Dominique Bernard, président du comité de groupe aura brillé par son absence à la réunion extradordinaire du comité de groupe qu 'il avait lui-même convoqué le lundi 21 février dans le cadre de la consultation obligatoire aux représentants des salariés.
«  Information du comité de groupe sur le projet de réorganisation du pôle de presse gratuite d'annonces et ses conséquences sur l'emploi », l'ordre du jour était suffisamment important pour justifier pourtant sa présence.
En son absence mais aussi en l'absence des élus des entreprises concernées, Comareg et Hebdoprint, retenus par une autre réunion avec l'administrateur judiciaire (le hasard fait bien les choses), les élus du comité ont fait valoir la carence sinon le mépris du président pour les représentants des salariés du groupe GHM et refusé de tenir la séance tout en demandant que la réunion soit reportée.

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