Le Syndicat National des Journalistes, première organisation de la profession et membre fondateur de l'Union syndicale Solidaires, ressent la nécessité d'une action urgente et unitaire sur le dossier des retraites qui concerne tous les salariés. C'est pour cela qu'il se joint à la journée d'action nationale du 27 mai.
Les rendez-vous en Haute-Normandie :
Cours Franklin à 10 heures au Havre
Cours Clémenceau à 10 heures à Rouen
Pré du Bel-Ebat, devant la salle omnisports à Evreux, à 14h30.
Le SNJ participera à cette journée sous le seul mot d'ordre de la défense de notre bien commun: la retraite ! Ce choix se fonde d'abord sur le caractère d'urgence d'une réponse syndicale à la hauteur de cet enjeu. Enjeu d'autant plus lourd qu'il se double de menaces sur les régimes de retraite complémentaire AGIRC-ARRCO, suspendus à la prolongation de l'accord de mars 2009. Ce texte, validé uniquement jusqu'à fin 2010, garantit jusqu’ici aux ex-salariés du privé de pouvoir percevoir une retraite complémentaire entre 60 et 65 ans.
Le SNJ appelle ses sections à soutenir toutes formes de mobilisation, y compris les appels à des journées de grève, reconductibles ou non, et interprofessionnelles, destinées à s'opposer à un nouvel abaissement général des droits des salariés.
Le SNJ est plus que jamais convaincu, à la lumière de ce qui s'est passé depuis un peu plus d'un an, que des journées d'action lancées isolément les unes des autres, avec des mots d'ordre multiples engendrant de la confusion, ne permettent pas de mobiliser les salariés.
L'enjeu des retraites, qui touche toute la population de notre pays, toutes les générations, d'aujourd'hui et de demain, sans distinction, oblige à l'unité syndicale. Le SNJ en fait son cheval de bataille prioritaire pour les mois à venir.
Il s'agit de mettre un terme à ce nivellement par le bas de nos protections sociales. Jamais les reculs n’avaient connu une telle ampleur, depuis l'instauration des garanties sociales telles qu'elles avaient été conçues dans le programme du Conseil national de la Résistance, à une époque où, pourtant, les marges de manoeuvre étaient bien moindres qu'aujourd'hui.
Si les syndicats manquent ce rendez-vous, ils le paieront chèrement, notamment en perdant une bonne part de leur crédibilité. Manquer le rendez-vous des retraites, ce serait ouvrir toute grande la porte à tous les reculs sociaux.
Le SNJ, enfin, n'est pas dupe des justifications avancées par le gouvernement pour tenter de remettre en cause notre système de retraites. Car cette crise ne sévit pas de la même façon selon que l'on se trouve du côté du monde de la finance et des actionnaires, ou du côté du monde du travail.