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  • : Le blog de Le SNJ de la SNIC
  • : Syndicat national des journalistes à Paris Normandie, Havre-Libre, Havre-Presse et progrès de Fécamp
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Les élus du syndicat national des journalistes de la  Société normande d'information et de communication (ex-Société normande de presse, d'édition et d'impression ou SNPEI)  vous proposent ce blog. Essentiellement à destination des salariés de Paris-Normandie, du Havre-Libre, du Havre-Presse, de Liberté-Dimanche (et de ses avatars) et du Progrès de Fécamp, ce blog a pour ambition de vous apporter les informations syndicales de l'entreprise, à l'exclusion des résultats économiques pour des raisons de confidentialité.
Le directeur de publication de ce blog est : Benoît Marin-Curtoud (snj_snic@yahoo.fr et b.marincurtoud@presse-normande.com). Les commentaires postés sur ce blog seront, le cas échéant, modérés, le SNJ se devant de respecter les lois sur la presse, sur la diffamation, sur la propriété intellectuelle.

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Face aux difficultés -qu'elles soient économiques ou déontologiques - qui rendent l'exercice du métier de journaliste de plus en plus difficile, face à la crise économique tout court, les élus de la SNIC vous proposent ce blog. Un outil pour vous permettre de réagir, d'exprimer vos attentes.
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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 10:45

 

Contribution d'une jeune adhérente au SNJ à la SNPEI : comme quoi rallier un syndicat n'est pas forcément un geste de ringardise mais s'inscrit dans la modernité. De quoi faire réfléchir les confrères qui se tassent gentiment dans leurs fauteuils dès qu'il s'agit de parler de syndicalisme, d'action collective, de défense des intérêts communs.


« Unifier les travailleurs dans des organisations, les syndicats, pour défendre leurs intérêts communs (hausse des salaires, meilleures conditions de travail, baisse du temps de travail, lutte contre les licenciements...). » C'est en substance ce que l'on trouve au chapitre « syndicalisme » sur Wikipédia. Un poncif en guise d'accroche ? Pas terribles, certes. Vous vous dites que vous allez arrêter là la lecture ? Allez encore un petit effort...

Trop de jeunes travailleurs associent au syndicalisme, injustement et par méconnaissance, une image ringarde et désuète d'une armée de poings levés. Trop de moins jeunes travailleurs qui s'y sont intéressés, de près ou de loin, en ont une image désenchantée. Les uns et les autres, si un jour ils se sont posés la question, n'ont pas retenu l'essentiel : « Unifier les travailleurs » et surtout « défendre des intérêts communs ». C'est précisément là que se situe la moëlle épinière du syndicalisme. Pardon, toujours pas de scoop...

En arrière-plan, ce qui importe au fond, ce sont les notions de collectif, de solidarité, d'équilibre et d'ouverture. Si si, d'ouverture aussi ! Alors, nul besoin de lever le poing pour se syndiquer. D'autant qu'on sait bien que les combats ne seront pas tous gagnés. L'important est bien de ne pas rester planqué derrière son ordi. Même si on ne souhaite pas ou n'ose pas se placer en première ligne.

En Europe, la France ferme la marche, avec moins de 8 % de syndiqués et seulement 5 % dans le privé (80 % en Suède, 30 en Agleterre et hors Europe, 17 % aux Etats-Unis).

Le bas niveau de syndicalisation ne profite pas à la qualité des relations professionnelles. Ce ne sont pas ces vieux méchants loups syndicalistes qui le disent mais des économistes et des sociologues. Les journalistes, malgré les idées reçues, ne sont pas si individualistes que ça. Il paraît que le taux de syndicalisation flirte avec les 15 % (dont plus de la moitié pour le seul SNJ). Cocorico ? Pas pour autant... Se syndiquer, ce n'est pas non plus seulement défendre le statut du journaliste, son emploi et celui de ses collègues, défendre ses conditions de travail. C'est aussi défendre une information de qualité. Alors rien qu'à ce titre, 15 %... ce n'est vraiment pas glorieux.

Moins sérieusement, pour avoir pris une cotis' au SNJ il y a moins de 3 ans, j'ai eu la surprise (moi aussi j'avais des a priori...) de ne pas y trouver que des cheveux gris (sans avoir rien contre eux pour autant, attention !). Sans faire de pub pour le SNJ (mouais OK... un peu quand même), j'y ai croisé des gens sympas (certes, ça ne suffit pas), intéressants, encore passionnés par leur métier et surtout soucieux, très soucieux, de la place accordée à leurs confrères et consoeurs dans leurs entreprises respectives.

En espérant, évidemment, que ce post sera lu (jusqu'au bout !) par ceux qui viennent sur ce blog pour s'informer, se distraire (ce n'est pas incompatible) et qui ne sont encore à jour d'aucune cotisation au SNJ...

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