Le SNJ, première organisation de journalistes à Publihebdos, a entrepris de faire reconnaître en justice une unité économique et sociale (UES) étendue à la Chronique républicaine de Fougères, à la Société des éditions de Normandie (Sen) et à la Société des éditions de Normandie Ouest (Seno).
Les salariés de ces trois sociétés, et cela a été parfaitement démontré au tribunal de grande instance de Rennes le 18 juin, font partie, avec les salariés de l’actuelle UES Publihebdos, d’une même « communauté de travail ». Dès lors, ils devraient avoir le droit d’élire leurs représentants au comité d’entreprise, de profiter des œuvres sociales du CE et de bénéficier des acquis de la négociation annuelle obligatoire sur les salaires. Comme tous les salariés de Publihebdos.
Les organisations syndicales CFDT, CGT et CGC n’ont pas accepté l’entrée dans l’UES des salariés de la Chronique, de la Sen et de la Seno. L’inclusion de ces trois sociétés ferait que le collège journalistes deviendrait numériquement le plus important, et y gagnerait un siège. S’agit-il d’une raison valable pour refuser des droits à des salariés ?
Les dernières élections se sont déroulées sur un périmètre restreint.
Le SNJ a décidé d’agir en justice pour que nos collègues, parmi lesquels on ne trouve pas que des journalistes, ne se voient pas privés de droits pendant trois années supplémentaires. Le jugement sera rendu le 2 septembre.
Le 26 juin 2014.